A Rennes, les conduits de ventilation de deux bâtiments ont été audités par une équipe constituée de collaborateurs OFIS et TELEREP.
« L’heure est à isoler les bâtiments, et c’est une très bonne chose, constate Sébastien Lannuzel, Responsable développement immobilier de TELEREP (Veolia). Mais on oublie souvent qu’un habitat mal ventilé est un habitat qui n’est plus sain ! »
Aiguillon, un acteur du logement social de l’Ouest de la France, en est également convaincu. Peu avant l’été, il commande ainsi un audit technique des conduits et systèmes de ventilation pour l’un deux de ses immeubles dans le quartier des Hautes Chalais, à Rennes.
La prestation mêle des compétences TELEREP pour l’inspection télévisée depuis les toits avec nacelle articulée, et des mesures de débit assurées par OFIS, autre filiale de Veolia. Objectif : enrichir l’expertise délivrée à Aiguillon autour d’une préoccupation de santé des habitants et de gestion patrimoniale.
« Sur des sujets aussi techniques que la qualité d’air, coordonner les expertises, c’est essentiel ! On a trop d’exemples où une installation est livrée, pas testée, dysfonctionne assez vite et c’est le résident qui est directement pénalisé », constate Thomas Leclerc, responsable commercial Grand Ouest OFIS (Veolia). L’audit coordonné par les deux acteurs est complet et sécurise la démarche. La restitution auprès du client permet de passer en revue l’ensemble des conduits et systèmes de ventilation avec l’idée de mieux cibler les travaux en amont, puis de renouveler les mesures de débits lors de la réception.
Pour le gestionnaire du bâtiment, l’intérêt est double : améliorer la qualité de l’air intérieur et diminuer la facture d’énergie.
La suite ?
A Rennes, elle se situe dans les cages d’escaliers des bâtiments où des travaux sur la ventilation sont souhaités par Aiguillon. Chemisage du conduit de ventilation, remplacement des bouches d’extraction, adaptation des entrées d’air… L’habitat exigeant commande des expertises pointues. « La qualité de l’air, c’est la qualité de l’eau d’hier : un impact qu’on mesure depuis peu, une préoccupation croissante, une exigence en marche », conclut Sébastien Lannuzel.